ESPÈCES EXOTIQUES ENVAHISSANTES – Entre imaginaire trompeur et dangereuses analogies








Ce que nous dit la science, à travers les mots de l’auteur accompagnés par des sources.




C’est une question essentielle qui n’a visiblement pas encore trouvé de réponse unanime en pédologie.


Un cercle vicieux pour l’ensemble de la biodiversité.


Ce processus naturel d’hybridation des milieux, très lent, permet à l’ensemble du vivant de s’adapter progressivement aux transformations écologiques — rien de comparable avec la brutalité des dynamiques actuelles.


Ces espèces ne sont pas « classées comme invasives », elles sont simplement « considérées parfois envahissantes dans nos espaces privés ». La nuance est importante : aucun problème avec elles dans la nature.

On ne peut prétendre connaître le sujet en se contentant de si peu d’éléments.
Comme dans de nombreuses publications faisant l’éloge des EEE, dans ce fanzine — sauf erreur de ma part — il n’est fait mention nulle part des diverses raisons connues par la science pour expliquer de telles expansions :

Autant de facteurs qui leur offrent une génétique particulièrement compétitive face à la flore autochtone qui — faute d’avoir coévolué avec ces nouvelles venues — est souvent dépourvue de réponse adaptée.







Droits d’auteur










1 : Collectif « Naturalistes des Terres », 2025
« Invasion Rébellion »
https://cryptpad.fr/file/#/2/file/czALP5kJspjQXiYj+Nkfz7uU

2 : Association « ÉcoRésUrgence », 2025
« Recherche Terre Pays Basque »
https://ecoresurgence.org/recherche-terre-pays-basque/

3 : Collège de France, 2024
« Coévolution entre les plantes à fleurs et leurs pollinisateurs »
https://www.college-de-france.fr/fr/agenda/cours/interactions-plantes-pollinisateurs-hier-aujourd-hui-et-demain/coevolution-entre-les-plantes-fleurs-et-leurs-pollinisateurs

4 : École Normale Supérieure de Lyon – Département de biologie, 2011
« De l’origine du succès de la renouée du Japon »
https://biologie.ens-lyon.fr/ressources/Biodiversite/Documents/la-plante-du-mois/la-renouee-du-japon-a-la-conquete-du-monde#:~:text=

5 : Office Français de la Biodiversité, 2023
« Les espèces exotiques envahissantes : enjeux et impacts »
https://www.ofb.gouv.fr/sites/default/files/Fichiers/Plaquettes et rapports instit/eee-enjeux-impacts.pdf

6 : Espèces Exotiques Envahissantes – Centre de ressources, 2024
« Évaluer les impacts environnementaux des plantes exotiques envahissantes – Premières avancées du projet Clever en Nouvelle-Aquitaine »
https://especes-exotiques-envahissantes.fr/evaluer-les-impacts-environnementaux-des-plantes-exotiques-envahissantes-premieres-avancees-du-projet-clever-en-nouvelle-aquitaine/

7 : L’Union Internationale pour la Conservation de la Nature – Comité français, 2024
«  Les espèces exotiques envahissantes : un défi écologique et économique mondial »
https://uicn.fr/wp-content/uploads/2024/10/fiche-decryptages-les-especes-exotiques-envahissantes-un-defi-ecologique-et-economique-mondial.pdf

8 : Trame Verte et Bleue – Centre de ressources
« Définitions de la Trame verte et bleue »
https://www.trameverteetbleue.fr/presentation-tvb/qu-est-ce-que-trame-verte-bleue/definitions-trame-verte-bleue

9 : Espèces Exotiques Envahissantes – Hauts de France, 2015
« La colonisation de la Somme par le Ragondin (Myocastor coypus), mammifère exotique envahissant. Synthèse des connaissances et impacts sur la flore et les végétations palustres. »
https://eee.drealnpdc.fr/wp-content/uploads/2021/01/Art_Bull_SLNP_2015_RCRFRagondin_Colonisat°_SommeImpact_Flore.pdf

10 : Le Courrier de l’UNESCO, 2021
« Les îles, fragiles vitrines de la biodiversité »
https://www.unesco.org/fr/articles/les-iles-fragiles-vitrines-de-la-biodiversite-0

11 : Agence de l’Eau – Seine-Normandie, 2017
« Synthèse bibliographique sur le caractère invasif des renouées asiatiques et sur les méthodes de gestion de ces plantes »
https://www.eau-seine-normandie.fr/sites/public_file/inline-files/Synthese_renouee.pdf

12 : Archives ouvertes HAL, 2009
« Que savons-nous de l’ailante ? Ailanthus altissima (Miller Swingle) »
https://hal.science/hal-00473267v1/document

13 : Muséum National d’Histoire Naturelle, 2021
« L’abeille domestique n’est pas la seule proie du frelon asiatique »
https://www.mnhn.fr/fr/alerte-presse/l-abeille-domestique-n-est-pas-la-seule-proie-du-frelon-asiatique?utm_source=chatgpt.com

14 : Espèces Exotiques Envahissantes – Centre de ressources, 2023
« Chiffres clés – Mondial »
https://especes-exotiques-envahissantes.fr/chiffres-cles/#:~:text=

15 : Franck Courchamp, « Sciences de la vie – Collège de France », 2025
« Les invasions biologiques »
https://www.youtube.com/playlist?list=PLOj9pZ2YNGZ92bxeVxlI8wbkxalTBc3sc

16 : Fondation pour la Recherche sur la Biodiversité
« IPBES »
https://www.fondationbiodiversite.fr/la-frb-en-action/nos-implications/ipbes/

17 : Végétal Local
« La biodiversité prend racine »
https://www.vegetal-local.fr


« La Société Botanique de France », 2021
« Livre blanc sur l’introduction d’essences exotiques en forêt »
https://societebotaniquedefrance.fr/livre-blanc-sur-lintroduction-dessences-exotiques-en-foret/



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Madeleine
Madeleine
29 jours il y a

Bravo pour votre article, qui replace le sujet dans son juste contexte. Il ne s’agit pas de lutter « contre » l’exotisme, mais bien de réfléchir à la manière dont nous pouvons nous inscrire dans des continuités écologiques et environnementales, sans chercher à contrôler ou dominer l’ensemble du vivant. Concernant l’Ailante, il me semble intéressant de rappeler qu’au-delà de son usage ornemental (pour remplacer les tilleuls dans les parcs et avenues urbaines) cette espèce a aussi été introduite avec un objectif économique : l’ailante servait de plante-hôte pour l’élevage du Bombyx de l’ailante (Samia cynthia), un papillon lui aussi déplacé hors de son aire d’origine pour produire une soie alternative, appelée ailantine. Ce cas illustre parfaitement comment des décisions motivées par des enjeux économiques et globaux ont pu involontairement favoriser l’implantation d’espèces qui malheureusement n’avaient rien demandé à personne…

Ajuga
Ajuga
28 jours il y a

Bonjour,
et merci d’apporter un contre récit à ce contre récit. L’impression qu’on manque cruellement d’espaces de dialogue pour partager ses idées, qui resteront des idées quoiqu’on en dise, il ne peut y avoir de dogme ou de vérité universelle, on trouvera toujours un exemple pour soutenir notre idée et démonter celle de ses opposants.

Je regrette que la première version de cet article ne traite pas des questions culturelles liées aux plantes et aux paysages. On constate notamment dans le sud de la France un fort engouement pour les plantes exotiques de la part des citoyen.nes, parce qu’on nous les « vend » plus jolies, plus adaptées aux changements globaux. Il faut que nos paysages ressemblent à telle carte postale, correspondent à un objectif de performance biologique et esthétique, légitimant ainsi ces exotiques censées faire le taf bien mieux que nos pauvres plantes locales. Ces postures cachent énormément de sales réflexes d’occidentaux colonisateurs et dominateurs, convaincus de leur toute puissance sur leur environnement, au point de venir planter volontairement des exotiques en plein massif, parfois à 2h de marche du premier parking. Le tout sans se soucier du statut foncier des terrains, de leur vocation, etc.
Car oui, l’autre point peu traité dans cet article, c’est le rôle sous estimé des plantations volontaires, sous couvert « d’aider la nature » ou de « faire joli » (sous entendu parce que la nature ne l’est pas assez, n’en est pas capable seule). Attitude au mieux naïve teintée d’ignorance, sinon paternaliste teintée d’ingérance. Ce sont littéralement des foyers de dispersions en pleine nature, difficile à détecter au début, et quand il le sont, c’est souvent trop tard.

Le combat à mener serait alors non pas seulement contre le béton et l’artificialisation des terres, mais aussi contre la banalisation culturelle, l’uniformisation des pensées, la perte des savoirs locaux, la perte d’empathie pour une flore locale jugée pas assez performante (dans le sens capable de nous émerveiller autant que de nous être « utile » sur les plans matériels…). Une ré-éducation nécessaire donc, qui passe par la transmission des savoirs naturalistes, des mises en récit plus intimes avec le vivant, moins scientifisées, moins élitistes et excluantes. Et peut être alors, en fédérant au lieu de diviser, on arrivera à quelque chose de beau ?